19 sept. 2016

J moins deux.

Tout est prêt.

Il manque juste un bébé, mais il est trop occupé à parfaire sa petite chorégraphie de bienvenue si j'en crois les mouvements de mon ventre. Il va être tellement au point, je me demande s'il va pas tenter le salto et tout.

En attendant, comme dirait Tryo (on a des références prestigieuses ou on n'en a pas), "comme les journées sont longues".
Tous les petits vêtements sont propres et rangés dans l'armoire, le mobile gigote au-dessus du lit quand on aère la chambre, la valise de maternité n'attend plus que ma trousse de toilette pour être opérationnelle, et moi j'attends de commencer à souffrir.

 Nan en fait j'attends pas le début de la souffrance j'attends :
- d'enfin rencontrer ce petit bébé
- de voir s'il a les cheveux de son papa ou de sa maman (je suis nulle au jeu des ressemblances, je mise tout sur l'implantation capillaire et la couleur des cheveux)
- de pouvoir faire un festin avec toute la nourriture interdite depuis des mois (j'ai prévu de prendre plus de poids après la grossesse que pendant, je trouve que c'est un concept à creuser).


Franchement je me demande pourquoi j'ai pas eu l'idée de génie de commencer un blog plus tôt, ça aurait été au poil pour occuper mes journées, j'aurais pu te parler de diabète et de mes tentatives de couture, on aurait bien rigolé (enfin peut-être pas mais ça m'aurait fait passer le temps et c'est tout ce qui compte).

Maintenant tu vas voir qu'avec la chance que j'ai je vais accoucher dans la foulée du premier article et j'aurai plus jamais le temps de mettre le blog à jour, je serai trop occupée à m'extasier sur mon héritier et à faire des blagues où j'annonce la naissance avec un faux prénom.

La vie est dure tout de même.

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